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Avouez que cela en jette un brin davantage qu'un nain si pide Boys-Band !![/caption]
Ce texte est une brève compilation de réminiscences autobiographiques, assemblées principalement en vue d'illustrer – à l'intention de parents & esprits curieux peu familiers avec la Musique – certains des mécanismes auxquels l'article : « L'Influence de la Musique sur l'Intelligence des Enfants », fait référence, notamment quant aux bienfaits de l'enseignement musical sur l'éducation d'enfants.
Lui-même traduit par Jamil El Andaloussi (votre serviteur) de l'Anglais : « The Effect of Music on Children’s Intelligence »
Tout d'abord, ma découverte de la musique fut quelque peu tardive (9-10 ans). De plus, le piano étudié ces 4 premières années le fut passablement en dilettante – pas vraiment passionné, voire timide! (1 h hebdomadaire). Je ne peux qu'imaginer ce que j'eusses gagné comparativement, eussé-je débuté ma formation à 5-6 ans, lorsque le cerveau humain est encore incommensurablement plus “plastique” & malléable.
J'abandonnai éventuellement l'étude du piano, car ma professeure largement sexagénaire – plus Vieille-France & "Classique" encore que cela – s'avéra incapable de m'initier au jazz. Toutefois, la passion se rua un ans plus tard, du haut de mes 14 ans tous fringants au retour d'Angleterre, où un séjour linguitique me fit rencontrer le Rock dit “musclé”, cet été 1980 (qui vit exploser le Ska).
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Mmmm... Composition & Arrangements : la joie des heures interminables passées à identifier des correspondances Piano-Guitare – et leurs discordances, surtout !![/caption]
Plus tard, j'achetai une guitare basse en vue de former un groupe de rock à quelques mois de mes 16 ans (en fin de Seconde), suivie de peu d'une guitare électrique à fins de composition. J'étais alors animé de la ferme intention de mettre en musique une petite centaine de chansons & autres poèmes, patiemment écrits durant cette phase intermédiaire entre deux ères instrumentales & univers musicaux distincts.
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Un Bassiste (possédant un Ampli) trouvera toujours un groupe avec lequel pratiquer...[/caption]
Pour faire simple, l'architecture "linéaire & cyclique" du piano favorise une "pensée" de la musique à l'image de cet instrument. À l'inverse, la guitare, conçue pour son ergonomie attribuant aux 2 mains des fonctions radicalement différentes, en encouragera une conception plus "stratifiée", où chaque corde figurerait un mini-piano superposé aux 5 autres...
Ainsi, je demeure à ce jour persuadé que le solfège étudié de 9 à 13 ans, lors de mon apprentissage du piano, me permettait de modéliser dans mon esprit les courbes de fonctions mathématiques, lors de leur introduction progressive au collège, comme de visualiser (certes approximativement) des flux en temps réel...
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x = Temps (s)
y = Volume (dB)
Courbes, Graphes, mathématiques, Physique, Fréquences, Longueur d'Onde.[/caption]
Je pouvais également visualiser – exactement comme ces animations 3D à la mode de nos jours, dans les documentaires & autres émissions scientifiques – l'évolution au fil du temps de phénomènes physiques, de courbes reportant le déroulemement de réactions chimiques, de rêver aux mouvements de convexions qui animent les masses d'hydrogène au coeur des étoiles.
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Graph in Algebra[/caption]
Bref, je dois à surtout à cet apprentissage – même relativement léger & tardif, et en sus des plaisirs & gratifications directs imputables à la pratique d'un instrument (récompenses immédiates , ô combien éphémères !.. sans oublier la fierté “d'accoucher la beauté”, à l'occasion) – d'excellentes notes dans toutes les matières scientifiques abordées, y compris l'économie, découverte quelques années plus tard au Lycée.
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Graph in Music[/caption]
De mon point de vue, cet article met en évidence le fait que la pratique d'un instrument dès l'enfance a l'énorme avantage d'installer précocement dans le cerveau de l'individu, une architecture (cf. son “câblage”, en fin de l'article traduit) sophistiquée. Celle-ci sera donc déjà largement rôdée, réglée telle une montre suisse, lorsque ses capacités seront progressivement de plus en plus sollicitées, à mesure que les matières abordées en classe deviendront plus complexes.
On peut penser à la musique chez l'enfant comme à l'apprentissage d'une langue étrangère qui fût également “technique”, de part sa nature profondément mathématique : une sorte de matière “joker” qui, par son côté ludique, est une introduction à toutes les disciplines auxquelles un enfant sera susceptible de devoir s'intéresser – voire maîtriser – d'abord comme adolescent, puis en adulte; dans la vie privée, comme dans les études, les loisirs &/ou le métier. En somme, un outil polyvalent d'épanouissement personnel & professionnel maintes fois confirmé...
Pour couronner le tout, et comme si cela n'était pas suffisamment convainquant, j'évoquerai très succintement les bienfaits du solfège appliqué à l'instrument (lecture à vue) sur l'acquisition & le renforcement d'une coordination œil-main (ou pied) fluide & précise, notamment dans les activités sportives !!
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Coordination Œil-Main[/caption]
Enfin, et en exagérant à peine, on pourrait presque y voir la clé de voûte d'une éducation équilibrée, à la fois scientifique, artistique, technique, linguistique, sociale, studieuse & ludique, entraînement efficace à de nombreuses pratiques intellectuelles autant que physiques, & aux vertus globalement apaisantes, quoique ponctuées de l'occasionnelle pointe d'enthousiame et – beaucoup plus rarement – d'euphorie, lorsque les Muses daignent nous gratifier de leurs faveurs, nous ayant jugés dignes de nous oindre de Grâce. Fût-ce fugacement...